Voilà ce qu'on a fait samedi soir : very funny ! J'ai quand même réussi à me faire une entorse au genou... Une vraie sportive, quoi !!
lundi 29 août 2011
samedi 27 août 2011
By waiting for the hurricane Irene...
Hurricane Irene oblige, j'ai enfin le temps de me poser devant l'ordi et décrire quelques lignes. A l'heure où j'écris -7.22 pm, heure américaine / 1.22 am en France - , vous, mes amis, en tant que Français bien raisonnable, vous dormez à point fermé... Bref.
Commençons par le commencement !
Mes valises bouclées laborieusement - le matin même à... 5h -, car emporter un an de sa vie dans deux valises de 25 kg a été plus difficile. Je me retrouve donc à Roissy-Charles de Gaulle, au terminal 2E, après avoir le contrôle de sureté
(Questions :
" - ses valises vous appartiennent-elles ?
- Non, c'est un mec -comprenez, un Arabe musulman, donc islamiste et anti-américain, donc terroriste - qui me les a offertes.
- Avez-vous fait vous-même vos valises ?
- Euh, non, n'étant pas assez grande pour les faire toute seule, ma mère s'en est chargées.
-Bon voyage."),
puis l'enregistrement des valises - le juste poids ! -, me voilà prête pour un vol de 8h...
Eh bien, c'est long.
Rester assise pendant 8h - sauf qd je suis allée au petit coin -, coincée entre deux passagers, à ma droite, un Français de 28 ans partant étudier un an à Philly, à ma gauche, un jeune Américain de 11 ans, rentrant de vacances chez sa mère et ayant des problèmes gastriques - comprendre flatulences -, c'est long, fatiguant.
Heureusement, pour ma distraction, nos sièges sont dotés de petits écrans, permettant de regarder séries et films en langue américaine, histoire de se préparer.
16h30, arrivée à destination. Détail, chez vous, il est 22h30.
Plus qu'à faire la queue pdt une heure, pour le contrôle aux frontières - j'ai tous mes papiers ! Yes, it's done -, welcome to America !!!
Un peu perdue, dans ce grand aéroport, a friendly student from Bryn Athyn greeted me, avec une charmante faute d'orthographe à mon nom de famille, évidemment, sur la pancarte qu'elle tenait dans les mains. Passons...
Nous nous dirigeons, dans une voiture aux couleurs de la fac, avec la célèbre boîte automatique -ça semble tellement plus simple que la nôtre ! -, vers le campus.
Installation dans ma "suite", composée d'un salon avec écran plat, d'une ultra belle cuisine, avec un foouuur - le rêve ! -, de trois chambres, dont la mienne que je partage avec une Américaine, qui se prénomme Emily Ball. Au total, cinq filles. Mon lit était fait, et un petit packet avec plein de bonnes choses m'attendait sur mon bureau.
Le soir, après avoir raté le barbec', first "social event" : The Mixer Show with Curtis Childs. Il y avait une lotterie, je n'ai rien gagné d'inutile, sniff.
Après une courte nuit, le petit-déjeuner.
Certes, je suis dans un pays étranger, je dois donc m'adapter, notamment à une culture différente de la mienne. Il n'empêche côté bouche, je ne transigerai pas : I will stay an environmetalist vegan ! Je continuerai de regarder au dos des paquets, leur composition. Je resterai une Française chiante, qui râle parce qu'elle le vaut bien.
Donc, mon petit-déj' se compose de thé, d'un bol de fruits, du pain de mie avec la confiture ultra sucrée.
Côté américain, friture en tout genre - eh oui, dès le matin -, frites, saucisses, sandwiches, et bien sûr leur fameux litre de soda. Car l'eau, cette ressource si rare, est difficile à trouver.
Restons côté cuisine. Tout au long de notre semaine, entre nos différentes réunions d'intégration, des rafraîchissements nous sont servis. Soda, bien évidemment, donuts, beignets, biscuits en tous genres, chips, des fruits qd même, et de l'eau. En clair, les Américains mangent continuellement.
Le midi, nous avons un choix en victuailles : frites, sandwiches, hamburgers, hot-dogs, pizza, céréales -celles que l'on mange le matin au petit-déj', avec milk-shakes ! -. Mais aussi, des légumes verts pour composer sa salade, avec toute sorte de sauces, et pasta, légumes chauds préparés, poissons. Devinez ce que j'ai pris.
Et les desserts toujours aussi sucrés et graisseux. Là, et mon point faible, leurs cookies, j'ai beau savoir qu'ils sont plein de sucre et de graisses saturées, I can't resist ! Surtout ceux aux smarties, mes préférés.
De même, allez savoir comment sont cultivés leurs énormes tomates cerises, sans goût - vive les tomates du jardin, bien rouges au bon goût du soleil ! -, ou les raisins sans pépins ?! Qu'est-ce que vous dites ? Des OGM ? Je n'en crois pas un mot !
Assez de critiques acerbes.
Eh oui, mise à part ce point culinaire désastreux, les Américains sont tellement plus chaleureux que les Français, enfin j'ai envie de dire, chaleureux tout court, car le Français chaleureux, en ces temps de crise politique, est une denrée rare, plus particulièrement à Bordeaux. Salut mes amis bordelais ! ; D
Tout le monde te sourit, te dit "Hi, how are you ?". Ils viennent spontanément te voir, se présenter, faire connaissance.
Par contre, il ne faut pas s'aventurer sur des sujets trop sensible, tels que... la religion, le mariage, la sexualité, l'alcool. On peut dire qu'ils sont puritains.
Deuxième jour, explication du comportement à avoir sur le campus, langage et tenue correcte exigés, ponctualité - hic, le quart d'heure charentais, ça ne marche ?!. Et surtout, mon préféré, son attitude vis-à-vis du genre opposé.
En soirée
Premier samedi, le 27 août, training aventure afin de souder le groupe, d'affronter ses peurs, dépasser ses limites (vertiges), et compétition, compétition. Au programme, épreuves d'équilibre, d'escalade. On a dû sauter dans le vide pour attraper une corde, tenir en équilibre sur un gros fil de fer.
Et comme ils sont riches et que je suis une étudiante participant à un programme d'échange, on m'a gracieusement prêté un Apple laptop, pour l'année universitaire ! Le seul souci, le clavier qwerty... C'est très très embêtant.
C'est un peu long, mais bon. Oui, je me suis un peu, beaucoup lâchée ! En tout cas, ceux qui lisent cela, ont eu le courage d'aller jusqu'au bout !
Je vous laisse, je vais faire des glissades, sur l'herbe boueuse, en attendant Irène.
Des bisous
Commençons par le commencement !
Mes valises bouclées laborieusement - le matin même à... 5h -, car emporter un an de sa vie dans deux valises de 25 kg a été plus difficile. Je me retrouve donc à Roissy-Charles de Gaulle, au terminal 2E, après avoir le contrôle de sureté
(Questions :
" - ses valises vous appartiennent-elles ?
- Non, c'est un mec -comprenez, un Arabe musulman, donc islamiste et anti-américain, donc terroriste - qui me les a offertes.
- Avez-vous fait vous-même vos valises ?
- Euh, non, n'étant pas assez grande pour les faire toute seule, ma mère s'en est chargées.
-Bon voyage."),
puis l'enregistrement des valises - le juste poids ! -, me voilà prête pour un vol de 8h...
Eh bien, c'est long.
Rester assise pendant 8h - sauf qd je suis allée au petit coin -, coincée entre deux passagers, à ma droite, un Français de 28 ans partant étudier un an à Philly, à ma gauche, un jeune Américain de 11 ans, rentrant de vacances chez sa mère et ayant des problèmes gastriques - comprendre flatulences -, c'est long, fatiguant.
Heureusement, pour ma distraction, nos sièges sont dotés de petits écrans, permettant de regarder séries et films en langue américaine, histoire de se préparer.
16h30, arrivée à destination. Détail, chez vous, il est 22h30.
Plus qu'à faire la queue pdt une heure, pour le contrôle aux frontières - j'ai tous mes papiers ! Yes, it's done -, welcome to America !!!
Un peu perdue, dans ce grand aéroport, a friendly student from Bryn Athyn greeted me, avec une charmante faute d'orthographe à mon nom de famille, évidemment, sur la pancarte qu'elle tenait dans les mains. Passons...
Nous nous dirigeons, dans une voiture aux couleurs de la fac, avec la célèbre boîte automatique -ça semble tellement plus simple que la nôtre ! -, vers le campus.
Installation dans ma "suite", composée d'un salon avec écran plat, d'une ultra belle cuisine, avec un foouuur - le rêve ! -, de trois chambres, dont la mienne que je partage avec une Américaine, qui se prénomme Emily Ball. Au total, cinq filles. Mon lit était fait, et un petit packet avec plein de bonnes choses m'attendait sur mon bureau.
Le soir, après avoir raté le barbec', first "social event" : The Mixer Show with Curtis Childs. Il y avait une lotterie, je n'ai rien gagné d'inutile, sniff.
Après une courte nuit, le petit-déjeuner.
Certes, je suis dans un pays étranger, je dois donc m'adapter, notamment à une culture différente de la mienne. Il n'empêche côté bouche, je ne transigerai pas : I will stay an environmetalist vegan ! Je continuerai de regarder au dos des paquets, leur composition. Je resterai une Française chiante, qui râle parce qu'elle le vaut bien.
Donc, mon petit-déj' se compose de thé, d'un bol de fruits, du pain de mie avec la confiture ultra sucrée.
Côté américain, friture en tout genre - eh oui, dès le matin -, frites, saucisses, sandwiches, et bien sûr leur fameux litre de soda. Car l'eau, cette ressource si rare, est difficile à trouver.
Restons côté cuisine. Tout au long de notre semaine, entre nos différentes réunions d'intégration, des rafraîchissements nous sont servis. Soda, bien évidemment, donuts, beignets, biscuits en tous genres, chips, des fruits qd même, et de l'eau. En clair, les Américains mangent continuellement.
Le midi, nous avons un choix en victuailles : frites, sandwiches, hamburgers, hot-dogs, pizza, céréales -celles que l'on mange le matin au petit-déj', avec milk-shakes ! -. Mais aussi, des légumes verts pour composer sa salade, avec toute sorte de sauces, et pasta, légumes chauds préparés, poissons. Devinez ce que j'ai pris.
Et les desserts toujours aussi sucrés et graisseux. Là, et mon point faible, leurs cookies, j'ai beau savoir qu'ils sont plein de sucre et de graisses saturées, I can't resist ! Surtout ceux aux smarties, mes préférés.
De même, allez savoir comment sont cultivés leurs énormes tomates cerises, sans goût - vive les tomates du jardin, bien rouges au bon goût du soleil ! -, ou les raisins sans pépins ?! Qu'est-ce que vous dites ? Des OGM ? Je n'en crois pas un mot !
Assez de critiques acerbes.
Eh oui, mise à part ce point culinaire désastreux, les Américains sont tellement plus chaleureux que les Français, enfin j'ai envie de dire, chaleureux tout court, car le Français chaleureux, en ces temps de crise politique, est une denrée rare, plus particulièrement à Bordeaux. Salut mes amis bordelais ! ; D
Tout le monde te sourit, te dit "Hi, how are you ?". Ils viennent spontanément te voir, se présenter, faire connaissance.
Par contre, il ne faut pas s'aventurer sur des sujets trop sensible, tels que... la religion, le mariage, la sexualité, l'alcool. On peut dire qu'ils sont puritains.
Deuxième jour, explication du comportement à avoir sur le campus, langage et tenue correcte exigés, ponctualité - hic, le quart d'heure charentais, ça ne marche ?!. Et surtout, mon préféré, son attitude vis-à-vis du genre opposé.
En soirée
- Bonfire Fire Pit. Feux de camp, à la scout, avec guitares et leur spécialité locale, chamallow fondu, coincé entre deux biscuits, accompagné de carrés de chocolat. J'aime pas. Trop sucré.
- Karakoe Night
- Séance cinématographique en plein air, sur écran géant avec du pop-corn, forcément. Sinon, cela ne fait pas américain. Je ne dirai pas le titre du film ! =D Blockbuster américain, humour lourd, très lourd, et une happy- end comme les Américains savent si bien les faire.
- Korean food. Pour les étudiants internationaux, un barbecue était prévu. Prévision de mauvais temps. Plan B, on vous offre le restaurant coréen très côté. Sur chaque table, un sorte de barbecue au gaz, pour une cuisson à la pierrade
Premier samedi, le 27 août, training aventure afin de souder le groupe, d'affronter ses peurs, dépasser ses limites (vertiges), et compétition, compétition. Au programme, épreuves d'équilibre, d'escalade. On a dû sauter dans le vide pour attraper une corde, tenir en équilibre sur un gros fil de fer.
Et comme ils sont riches et que je suis une étudiante participant à un programme d'échange, on m'a gracieusement prêté un Apple laptop, pour l'année universitaire ! Le seul souci, le clavier qwerty... C'est très très embêtant.
C'est un peu long, mais bon. Oui, je me suis un peu, beaucoup lâchée ! En tout cas, ceux qui lisent cela, ont eu le courage d'aller jusqu'au bout !
Je vous laisse, je vais faire des glissades, sur l'herbe boueuse, en attendant Irène.
Des bisous
mardi 16 août 2011
One week to the day !
Visa en poche, des dollars plein le portefeuille, des valises "presque" bouclées, c'est-à-dire juste commencées.
Profiter encore un peu de la vie rochelaise, sous un soleil d'août tant attendu. And the leaving is stridding up ! Bref.
Mardi 23 août
Levée aux aurores, TGV direction Roissy-Charles de Gaulle.Terminal 2E.
Numéro de vol : DL 197 - Delta Air Lines Incorporation, Boeing 757-200.
Décollage : 13h25 sans escale. Durée du vol : 8h40
Arrivée : PHL Philadelphia International Airport -16h05 heure locale.
And I'll be there !
Ps : A l'heure où j'écris ces quelques lignes, je ne réalise pas vraiment que, dans sept jours, je serai de l'autre côté de l'Atlantique. Tout le monde m'en parle, j'en parle à tout le monde. Mais ma foi...
I will see.
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